Où quand l'hiver dure toute l'année...
Il y a peu de mots pour expliquer l’absence et de cette absence là, je ne peux pas tout dire. Mon blog, cette année, au silence fut condamné. Beaucoup de raisons y ont contribué : un nouveau rythme et des lectures plus espacées mais surtout une perte, terrible, celle de mon père.
La maladie l’a emporté en quelques semaines, me privant de son rire joyeux, de son regard espiègle et de son amour maladroit. Je ne vais pas vous réécrire l’histoire. Je veux juste dire ma peine et mon chagrin.
Et parce que la lecture était notre passion commune, comme un pont immortel entre nos deux vies, je veux lui rendre ici un hommage particulier, vous dire que si le corps meurt, l’amour lui demeure.
Plusieurs mois se sont écoulés durant lesquels j’étais comme sans voix. Aujourd’hui, j’ouvre une nouvelle page à l’image de cette nouvelle vie qui s’amorce, la mienne sans mon père mais surtout celle qui prend forme peu à peu en moi, celle d’un petit enfant qui ne connaîtra jamais son Papi.