Fièvre Noire - Les Chroniques de MacKayla Lane T1 - Aventures littéraires et autres péripéties autour des livres

17 juin 2010

Fièvre Noire - Les Chroniques de MacKayla Lane T1

Je vous préviens tout de suite, au cas où vous ne vous en seriez pas encore rendu compte, que sur la blogosphère sévissent des bloggeuses complètement machiavéliques qui ne pensent à rien d’autre qu’à vous transmettre leur(s) addiction(s) à des séries à haut pouvoir couinesque. Il semblerait même que, pour certaines, elles revendiquent leurs (més)actions en diffusant une charte que vous pourrez trouver, entre autre, là, là, là ou encore là (et sur bien d’autres blogs hautement concentrés en couineries en tout genre…). Si certaines répandent le virus associé à un dénommé David avec la même dévotion que d’autres prêchent la bonne parole (suivez mon regard…), si d’autres réveillent nos passions d’adolescentes pour des séries cultes, certaines choisissent sournoisement de glisser les deux premiers tomes d’une saga à fort taux de testostérone et à haut pouvoir addictif dans une enveloppe destinée à atterrir dans votre innocente boîte aux lettres…

Si je m’étonne de ne pas encore trouver la fameuse petite souris sur le blog de Sandy, je n’en affirme pas moins qu’elle est une couineuse de première et non des moindres !

Mesdames et Messieurs les jurés, je me dois de porter à votre connaissance les faits suivants : lundi 24 mai, l’accusée s’est rendue coupable de la publication d’un billet où il est question de « sexe », « ébats passionnels », « géant ténébreux », « musculature » et « charme sans limite » ; jeudi 27 mai, elle récidive en proclamant « j’ai couiné dans ce tome » (évidence quand tu nous tiens !) et promet même des « passages plus croustillants ». Force est de constater que, le samedi 5 juin, Mlle Sandy aggrave définitivement son ~~notre~~ cas en évoquant un « écossais terriblement sexy ». D’ailleurs, elle avoue : « J'ai tout à fait conscience que ce billet est un recueil de couinements en série mais je le revendique haut et fort ». Las ! Tout est dit ! Et s’il en était besoin, enfonçons le clou en rapportant cette dernière citation : « HiiiiHiiiihh ». Je jure que je n’invente rien !

Or, non contente d’être elle-même « perdue, foutue, complètement accro », voilà qu’elle entend entraîner les copines sur les chemins de la perdition ! Mais je ne me rendrais pas complice de cette ignominieuse entreprise ! Ne comptez pas sur moi pour vanter les mérites de cette série ! Comme si je pouvais me laisser tenter par des beaux mâles à foison, de l’érotisme non dissimulé, de l’aventure et du frisson. Pouah ! C’est bien mal me connaître !

N’allez pas croire que je suis du genre à me pâmer pour des hommes (mais en sont-ils vraiment hein, c’est là un suspens que je ne saurai éventer ^_^) possédant des « longues mèches d’or pur, des iris si clairs qu’ils semblaient fait d’argent, un teint doré… » (page 38) ; des hommes d’un mètre quatre-vingt dix dont la « chevelure était sombre et lustrée, la peau dorée, les yeux d’un noir éclatant » et dont le visage « aux traits purs et au modelé parfait auraient inspiré bien des peintres » ; des hommes dont on peut dire qu’il en émane « un charme magnétique » (pages 57 et 58), des hommes dont le costume de fin lainage ne parvient pas à dissimuler un corps « dur et musclé » (page 80) ; des hommes au physique d’athlète envoutant, « rayonnant de sensualité animale, le genre d’homme avec qui toute femme normalement constituée a rêvé au moins une fois dans sa vie de passer une nuit » (page 118) ; un « monument de virilité », « un mètre quatre-vingt dix de force musculaire, quatre-vingt dix kilos de pur charisme. Les hommes devaient l’envier, les femmes rêver de lui appartenir »… (page 251). Si vous croyez vraiment que je suis ce genre de fille là… vous avez ~~raison~~ tort !

Et à ce stade du billet, vous vous dîtes que je n’ai même pas raconté l’histoire. Ah ah ! Mais parce qu’il y a besoin d’une histoire en plus selon vous ? Pourquoi faire, nom de diou ! On est ici dans ce que j'appellerais le registre de la « Bit Lit Arlequin » et autant vous le dire tout de suite, ce n’est pas l’histoire qui va vous clouer au fauteuil ! Car quitte à se laisser entraîner dans ce genre de littérature, autant le faire avec honnêteté ;-))) De l’intrigue, je vous en dirais simplement que le monde tel que nous le connaissons est en danger, que MacKayla Lane, notre héroïne au prénom digne d’une guerrière des Highlands mais originaire de Géorgie, Etats-Unis (cherchez l’erreur…) ne s’attendait pas à ça en débarquant en Irlande pour élucider le meurtre de sa sœur et qu’elle en découvrira plus sur son propre compte en l’espace de quelques jours que pendant les 22 années de son existence…

Et si tout ça ne vous suffit pas, alors, je ne vois vraiment pas ce qu’il vous faut !

Ah, et au cas où vous n’auriez toujours pas compris, cette lecture a été faite à l’insu de mon plein gré… Elle m’a forcée !