Astérix au frigidarium
Par un beau week-end de novembre, ma maman, mon frère et moi avons profité d'être entre nous pour nous promener dans Paris. Par chance, il faisait beau et pas trop froid, ce qui nous a permis de profiter au maximum de notre ballade! Parmi les étapes de notre programme figurait le musée du Moyen-Âge. Or, à ce stade et pour que vous puissiez comprendre pourquoi nous avions opéré ce choix, il vous faut savoir que cette période est depuis toujours la préférée de mon frère. Le Moyen-Âge l'a toujours fasciné. Bien sûr, les chevaliers et les châteaux-forts y sont pour beaucoup mais il n'en demeure pas moins qu'il a depuis développé une véritable passion, à son niveau bien entendu, pour cette époque.
Pour ma part, cela faisait longtemps que je voulais visiter ce musée, aussi connu sous le nom de Musée Cluny. Il faut dire qu'ayant travaillé pendant trois ans dans le cinquième arrondissement, je passais devant tous les jours. Ca aurait donc été un comble de ne jamais y mettre les pieds!
A l'instar de nombreux musées parisiens qui ont pris place dans de superbes monuments, le cadre en lui-même vaut déjà le détour puisque le musée est installé à la fois dans les Thermes gallo-romaines et l'Hotel des Abbés de Cluny. Pour en savoir plus, je vous invite à vous rendre sur le site internet du musée ou mieux, au musée lui-même!
Nous y avons découvert une collection riche en statuaires, vitraux, art religieux et tapisseries, dont la fameuse tapisserie de la Dame à la licorne. Cette dernière est en réalité composé d'un ensemble de six tapisseries censées évoquer les cinq sens, la dernière étant plus difficile à interprêter.
Enfin, et en guise de clou de la visite (car nous avons réussi à faire les salles dans le désordre... ce qui, compte tenu de la configuration du musée, relève de l'exploit!), nous nous sommes attardés au frigidarium, dans les anciennes Thermes, afin de visiter l'exposition consacré à Astérix, à l'occasion des 50 ans de la bande dessinée imaginée par Goscinny et Uderzo. Planches originales, croquis, notes, numéros de la revue Pilote nous replongent avec délice dans les différentes aventures du célèbre gaulois et de son ami tailleurs de menhirs... j'ai nommé Obélix!
Si l'exposition ne justifie peut-être pas en elle-même la visite du musée, elle nous a beaucoup plu! Seul danger, vous risqueriez de vous ruer à la librairie Albums ou mieux, au Boulevard des Bulles, qui se trouvent quelques numéros plus loin boulevard St Germain pour vous acheter les aventures d'Astérix! A moins que vous ne les ayez déjà tous...