Fascination, Tentation, Hésitation...
J'arrive en retard sur ce terrain là, j'en ai bien conscience mais bon. Je ne pouvais pas ne pas en parler, alors voilà...
Me croirez-vous si je vous dis que j'ai commencé le premier tome jeudi soir et qu'à l'heure où j'écris ces mots, le tome 3 est bientôt terminé? Bizarrement, je suis sûre que oui, vu l'addiction provoquée par la saga de Stephenie Meyer!
Et pour ma part, c'est horrible. Non, je n'exagère pas du tout. Je crois que je suis malade. Trés malade. Je me couche à des heures complètement folles pour pouvoir lire le plus longtemps possible, je limite ma pause déjeuner pour pouvoir filer en douce à mon bureau lire encore quelques pages, j'ai failli louper ma station de métro à plusieurs reprises et je peste parce que mes trajets matinaux en transports en commun (entre 1h40 minutes et 2h30 A/R suivant les jours) ne sont plus assez longs... bref, je vire maboule.
Mais voilà, il semble que ces romans aient déclenché pareils comportements chez d'autres blogeuses, c'est donc que je ne deviens pas complètement timbrée. C'est rassurant! Je ne m'étendrai donc pas sur le sujet du livre que chacun doit connaître désormais. Par contre, ce qui m'a stupéfié, c'est l'attraction exercé par le superbe Edward (vampire à ses heures) à travers les pages du récit. Incroyable. Et pourtant, le style de l'auteur est un peu faible (doit-on incriminer la traduction?), les pages sont bourrées de coquilles et l'héroïne, parfois un peu agaçante. Mais malgré ça, le charme opère. Celui du récit bien sûr, les évènements s'enchainent à toute allure ; mais bien plus, encore celui d'Edward. Je n'aurai jamais pensé qu'un personnage romanesque pouvait exercer pareille... attraction. Sa beauté, sa peau marmoréenne, ses pupilles topaze et sa dangerosité font de lui un personnage fascinant et extrêmement séduisant.
A travers l'amour de Bella et Edward, je me suis surprise à ressentir les mêmes petits papillons qu'au début d'une relation amoureuse. Cette fébrilité, cette attente, ce désir, tout cela est si bien décrit dans le premier volume que la douleur de Bella devient terriblement palpable à travers le second volet. Parce qu'alors, on est, nous aussi, en manque d'Edward, de son odeur ennivrante, de sa belle voix de ténor, de sa peau froide et douce...
Espérons maintenant que j'arrive à tenir jusqu'à ce soir sans ma dose...
Une chose est sûre : dès que je sors du boulot, je file à la fnac acheter le tome 4 ;-)